Stage hydrobiologie H/F : impact des dragages de cours d’eau sur les communautés d’invertébrés benthiques
Stage hydrobiologie au Cerema des Yvelines • Début du stage : mars 2018
Structure d’accueil
Le Cerema, établissement public à caractère administratif a été créé le 1er janvier 2014 à partir des 8 Centres d’études techniques de l’équipement (CETE) et de trois services techniques centraux (CERTU, CETMEF et SETRA).
Placé sous la tutelle des ministères de l’environnement, du développement durable et de l’énergie et du ministère du logement, de l’égalité des territoires et de la ruralité, le Cerema est un centre de ressources d’expertises scientifiques et techniques intervenant en appui à la conception, la mise en oeuvre et l’évaluation des politiques publiques portées par les services de l’État et des collectivités territoriales.
Il intervient dans les grands domaines techniques des deux ministères (aménagement, habitat, politique de la ville, transport, mobilité, sécurité routière, environnement, ville durable, bâtiments, risques, infrastructures publiques, etc.)
Le/la stagiaire effectuera son stage hydrobiologie en Yvelines sur le site de Trappes (12 rue Teisserenc de Bort – 78190 Trappes-en- Yvelines) de la Direction territoriale-IDF, au sein du laboratoire d’hydrobiologie de l’unité « Nature et Biodiversité » du département « Ville Durable ».
Contexte du stage hydrobiologie
Pour permettre la navigation sur son réseau, Voies Navigables de France (VNF) procède à des opérations de dragages des sédiments qui s’y déposent. Cet entretien régulier maintient ainsi des chenaux d’un gabarit adapté aux bateaux.
La Direction du bassin de la Seine de VNF a missionné le Cerema, depuis 2015 pour élaborer et tester une méthodologie de suivi physico-chimique et biologique de la qualité du milieu aquatique soumis aux opérations de dragages. En effet, les masses d’eaux concernées (grands cours d’eau et canaux) sont susceptibles de voir leur fonctionnement écologique perturbé par la remise en suspension, le retrait et le redépôt partiel de sédiments. Cette perturbation interviendrait cependant dans des milieux déjà soumis à de fortes pressions anthropiques (navigation, aménagement des berges, ouvrages, urbanisation des bassins versants) et semble donc complexe à étudier ou même à détecter.
Notre équipe s’intéresse particulièrement au compartiment biologique « invertébrés benthiques » qui fait l’objet de nombreuses utilisations dans l’évaluation de la qualité du milieu aquatique. L’utilisation d’indices et de métriques « classiques » ne semble néanmoins pas adéquat au regard du contexte. Aussi notre étude, à l’interface entre recherche et application, vise à préciser et tester les indicateurs les plus efficients répondant à la perturbation, et d’une façon plus générale à décrire comment les dragages affectent ou non l’écosystème. Les premières campagnes de prélèvement (2015-2017) et premières analyses réalisée lors d’un stage de Master 2 ont montré que les réponses des communautés d’invertébrés benthiques étaient très variables selon les contextes : type de cours d’eau et de sédiments dragués, fréquence de navigation, sensibilité aux effets saisonniers… Cela nous conduit à poursuivre la collecte d’échantillons pour augmenter les données disponibles et éventuellement détecter des variations sur une durée pluriannuelle.
Objectif du stage
Les campagnes de terrain de 2017/2018 ont permis de récolter un nombre conséquent d’échantillons d’invertébrés. Le/la stagiaire participera dans un premier temps avec l’équipe au tri, dénombrement et identification des invertébrés (travail au laboratoire à la loupe binoculaire). Ensuite, il/elle saisira et traitera les données collectées. Si le calendrier le permet, le/la stagiaire sera invité-e à participer à la campagne de terrain de 2018.
Durée : 4 mois (dates et durée modulables) pouvant débuter à partir de mars 2018.
Profil recherché: Bac+3/4 milieux aquatiques
- Étudiant-e en Licence 3 ou Master 1 (ou BTS-DUT très motivé-e souhaitant prolonger son stage à 4 mois minimum) souhaitant s’orienter vers les métiers de gestion et suivi des milieux aquatiques avec une forte dimension technique.
- Autonomie, rigueur, intérêt pour la détermination d’invertébrés.
- Des connaissances spécifiques et/ou une première expérience en écologie aquatique et/ou en travail de détermination seraient un plus.
Référence de l’offre à indiquer : OE-020218-2