Le Cerema Hauts-de-France recrute un.e stagiaire
Stage « infrastructures de transport et biodiversité :
prise en compte des sujets émergents et des nouvelles technologies »
Recrutement clos le 13/01/2021
Contexte du stage
Le Cerema se positionne sur un projet Européen H2020 de recherche, BISON (Biodiversity and Infrastructure Synergies and Opportunities for European Transformation Networks – Biodiversité et Synergies des Infrastructures, et Opportunités pour la Transformation Européenne des Réseaux), qui vise à capitaliser les meilleures pratiques et techniques autour de la question des interfaces entre les infrastructures de transport et les milieux naturels. L’objectif est de répondre au problème de la rupture des continuités écologiques par les infrastructures de transport en identifiant les meilleures pratiques au niveau européen.
Une des trois tâches principales, qui sera pilotée par le Cerema, consistera à collecter les informations et établir une méthode pour recueillir les meilleures pratiques, notamment les solutions fondées sur la nature. Ce travail prendra particulièrement en compte les aspects liés à la biodiversité, afin de s’inscrire dans les objectifs de développement durable des Nations Unies notamment.
Les méthodes et problématiques novatrices y sont abordées et un bilan dressera les éléments maîtrisés et les gaps, afin d’identifier les besoins en termes de recherche et d’innovation, et d’orienter les sujets de recherches scientifiques du projet vers ces besoins au niveau européen.
Objectifs
Le stage a pour but principal de contribuer à la réalisation d’une synthèse permettant de recenser l’ensemble des sujets émergents (changements globaux, espèces exotiques envahissantes etc.. )et les possibilités offertes par les nouvelles technologies pour améliorer la continuité écologique au droit des infrastructures (nouveaux matériaux, nouvelles approches méthodologiques mais également nouvelles techniques d’inventaires de la faune et de suivi de la fonctionnalité écologique (caméras thermiques, drones, capteurs photos et sons etc..) .
Il s’agira d’étudier plus particulièrement :
- Adaptation aux changements climatiques : quels enjeux, quelles solutions pour préserver la biodiversité à proximité des infrastructures de transport.
- Espèces exotiques envahissantes (EEE) : quels enjeux et quelles solutions pour éviter l’impact négatif des EEE en lien avec les infrastructures de transport (en tant qu’habitat pour ces espèces mais également en tant que vecteur de dissémination) :
- Évolution des systèmes de transport : en quoi ces évolutions peuvent-elles impacter la biodiversité.
- Continuités écologiques et solutions fondées sur la nature (SFN) : quelles sont les SFN pertinentes permettant de rénover ou de construire des infrastructures préservant la biodiversité.
- Nouvelles technologies permettant d’améliorer la continuité écologique au droit des ouvrages de franchissement d’infrastructures (nouveaux matériaux, nouveaux procédés, nouvelles approches méthodologiques) mais également nouvelles techniques d’inventaires de la faune et de suivi de la fonctionnalité écologique (caméras thermiques, drones, capteurs photos et sons etc..).
Pour mener à bien ce travail, il sera notamment nécessaire d’exploiter un questionnaire qui aura été adressé aux correspondants européens du projet BISON mais également à des gestionnaires d’infrastructures.
Il sera également nécessaire de rechercher dans la littérature grise et scientifique européenne et internationale.
Pour information, une partie du projet BISON consistera à créer un guide technique en ligne dont le contenu dans les grandes lignes sera le suivant :
- Nature infrastructures de transports : concepts généraux ;
- Outils réglementaires, stratégiques et de planification relatif au transport et à la biodiversité à l’échelle européenne et internationale ;
- L’insertion paysagère des infrastructures : interactions avec la trame verte et bleue ;
- Mesures « éviter, réduire, compenser » pour accroitre la sécurité routière et réduire les effets barrières et la mortalité de la faune sauvage ;
- Le concept de la séquence éviter, réduire, compenser ;
- La gestion du patrimoine naturel des infrastructures de transport ;
- Mesures d’évaluation et de suivi des mesures en faveur de la biodiversité ;
- Recommandations générales des bonnes pratiques et analyse de leurs compatibilités avec d’autres projets européens.
La mission de ce stage sera donc de recenser les sujets émergents, complémentaires à l’état de l’art qui aura été synthétisé dans le guide technique en ligne.
Missions du stagiaire Infrastructures de transport et biodiversité
Missions d’analyse et de rédaction :
- Recherche organisée et capitalisation structurée de documents concernant les sujets émergents en lien avec la biodiversité et les infrastructures de transport (classement des documents trouvés et recensement de ceux-ci dans une bibliographie).
- Élaboration d’une synthèse bibliographique à l’échelle internationale structurée des documents capitalisés,
- Travail d’enquête auprès de gestionnaires d’infrastructure européen et internationaux
- Recherche internet dans différents pays pour trouver des exemples de prise en compte des sujets émergents
Missions de terrain :
- Considérant la durée de 6 mois et sachant que le travail comportera une partie importante à réaliser au bureau, des sessions de terrain seront organisées pour permettre au stagiaire de rendre plus concret son travail. Il pourra s’agir :
- D’enquêter auprès de fournisseurs de matériaux innovants ;
- De rendre compte, notamment par des photos de dispositifs originaux et novateurs permettant de rétablir la continuité écologique au droit des infrastructures de transport ;
- De tester sur un ou des ouvrages existants de franchissement d’infrastructures (en Hauts-de-France) des techniques innovantes d’inventaire et de suivi de la faune. Par exemple en utilisant une caméra thermique, déjà disponible au Cerema Hauts-de-France.
Rendu
Réalisation :
– d’une bibliographie (saisie sous ZOTERO) de documents sur le sujets développés ci-dessus ;
– d’une synthèse bibliographique sur les documents consultés ;
– d’une synthèse des missions de terrain (cette synthèse pourra être intégrée à la précédent si elle permet de l’illustrer).
Ces livrables pourront être différents de ceux demandés par l’université.
Profil recherché
- Niveau d’études Master 1 ou 2 Écologie ; Écoles d’ingénieurs..
- Capacité à comprendre des ouvrages et publications en anglais nécessaire
- Connaissances en biodiversité et écologie requises ;
- Notions de rédaction de bibliographie scientifique ;
- Maîtrise des outils de bureautique requise ;
- Esprit de synthèse, sens critique, rigueur et capacités rédactionnelles ;
- Travail en équipe
- Capacité d’adaptation et d’intégration
- Autonomie et dynamisme.
Informations complémentaires
Durée : 6 mois
Stage rémunéré.
Date souhaitée de début du stage : autant que possible, à partir de février ou mars 2020
Lieu : Lille et terrain en Hauts-de-France.
Structure d’accueil : Le Cerema (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement) est un établissement public sous la double tutelle du ministère de la transition écologique et du ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales.
Parmi ses missions, il intervient dans la préservation de la biodiversité et des ressources naturelles en lien avec l’aménagement et la planification.
Le CEREMA Hauts-de-France accueillera le stagiaire dans ses locaux à Lille pendant toute la durée du stage et assurera son encadrement technique et scientifique.
Localisation : Cerema – Direction territoriale Nord-Picardie – 59019 Lille Cedex
Candidature
Référence de cette offre de stage environnement à Lille : OE-040121-5
Recrutement clos le 13/01/2021